Comment s’adapter et s’intégrer dans une nouvelle ville lorsqu’on est étudiant ? 4 conseils de Margot Giorgi, étudiante de Bachelor Chef de projet communication

Née en Île-de-France, Margot est titulaire d’un bac ES et d’un DUT Carrières Sociales. Tout d’abord attirée par le métier d’assistante sociale, elle a changé de voie pour faire un BTS Communication. C’est parce qu’elle a des attaches niçoises, qu’elle a décidé de s’installer dans la capitale azuréenne pour étudier en Bachelor Chef de projet communication. Voici ses 5 conseils pour s’adapter et s’intégrer dans une nouvelle ville quand on est étudiant.

1. Se renseigner sur la ville et sa culture

“ C’est la première étape que je conseillerai. Prendre ses marques dans la ville avant d’y emménager vous permet de choisir le quartier où vous vous sentez bien et de vous projeter dans votre nouvelle vie. Prenez le temps de vous promener dans la ville pour découvrir ses différents quartiers, parcs, cafés, bibliothèques, etc. Plus vous en savez sur votre ville d’adoption, plus vous vous sentirez chez vous. Tout cela rend les choses plus concrètes.”

2. Avoir confiance en soi

“ Je pense que c’est vraiment la base. La décision n’est pas évidente à prendre alors pour un tel choix il faut savoir se faire confiance et s’écouter. Se rappeler les raisons qui ont motivé ce choix et s’y tenir. De plus, la confiance en soi renvoie une image positive à l’autre. Cela permet de nouer des relations et de s’intégrer plus rapidement.”

3. Être indépendant

“ Vous vous intégrerez davantage en étant indépendant ! Essayez de ne pas vivre à travers les autres, mais à travers vous-même. Cela fera toute la différence. Si vous ne savez pas être seul et indépendant et que vous vivez pour les autres, vous n’arriverez pas à vous intégrer. Cela a du bon de se retrouver face à soi-même, vous vous connaîtrez mieux. ”

4. Se sociabiliser pour s’intégrer dans une nouvelle ville

“ Pour s’intégrer, il n’y a pas d’autres choix que d’aller vers les autres, sortez et bougez ! Cela va de soi que ce n’est pas en restant enfermé chez vous que vous ferez des rencontres. Pour les plus timides d’entre vous, la journée d’intégration est le meilleur moyen de faire des rencontres. Vous pouvez également participer aux soirées étudiantes et des évènements organisés par votre BDE. Dans tous les cas, si on vous propose de boire un verre après les cours ou de partager une pause déj, acceptez ! Ne vous fermez à aucune opportunité de vous intégrer dans votre nouvelle ville ! ”

5. Se faire plaisir en cas de coup de blues

“ Vous avez un coup de blues ? Votre vie d’avant vous manque ? C’est normal, moi aussi j’ai connu ça ! Dans ces cas-là, je vous conseille d’accueillir votre émotion et de prendre soin de vous en faisant des choses qui vous plaisent. Appelez vos meilleurs amis, baladez-vous, détendez-vous. Bref, tout ce qui est bon pour vous ! ”

Le retour d’expérience de Margot

” Mon choix de rejoindre l’ISCAE a été guidé par plusieurs critères. Ma mère est niçoise d’origine, j’ai donc toujours eu une forte attache avec la région. J’y allais durant mes vacances et ce cadre me faisait rêver ! Ensuite, en tant qu’ancienne étudiante à Paris, je recherchais un environnement dynamique en centre-ville, et l’ISCAE semblait offrir la continuité idéale à mon parcours académique. Le programme en alternance s’est aussi avéré essentiel ! De plus, l’école a fait preuve d’une grande flexibilité en m’aidant à passer les concours à distance et en facilitant ma recherche de logement. Malgré l’excitation initiale de réaliser mon rêve de vivre à Nice, j’ai rapidement été confrontée à des moments de doute et de solitude. Le coup de blues est, je pense, fréquent quand on s’installe dans une autre région. Lors de mes coups de blues, j’allais sur la plage à quelques pas de l’école. Les sudistes ne s’en rendent pas compte, mais ils ont une chance inouïe d’évoluer dans un tel environnement ! Avec le temps, j’ai rencontré des gens extraordinaires, les cours ont commencé, je me suis adaptée à ce train de vie, j’ai appris, puis je me suis rendu compte que je n’étais pas la seule à venir de loin et à vivre une période de changements. En l’espace de maintenant 7 mois, je ne me suis jamais autant sentie épanouie et vivante. ”

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